Jacques Primeau est une légende de la télévision québécoise. Vous ne connaissez pas son nom ? C’est normal, il a œuvré pendant plus de 30 ans dans l’ombre comme réalisateur de la Soirée du hockey.
Sans le savoir, vous lui devez le fameux clin d’œil de Patrick Roy.
« J’ai vu le clin d’œil de Patrick et je disais à l’opérateur que je voulais avoir la reprise. Il ne comprenait pas ce que je voulais, je lui disais : «rembobine la cassette, rembobine la cassette». Avec les années, tu développes un œil pour ces petites choses-là. Il n’y a pas une tonne de personne qu’ils l’ont vu », s’est remémoré, en riant, le réalisateur lors d’une entrevue au balado La Dose.
Est-ce que le clin d’œil est son image préférée en carrière ? Le 3 décembre 1995, Primeau sentait la tension montée dans le Forum de Montréal et son expérience lui avait permis d’anticiper l’un des moments les plus marquants de l’histoire du Canadien.
« Ce qui s’est passé entre Mario Tremblay et Patrick Roy, la chicane contre les Red Wings de Détroit, je l’avais anticipé. J’avais donc demandé aux caméramans de suivre le gardien […] C’était incroyable, le regard entre les deux et Patrick qui parlait à Ronald Corey », a raconté Primeau.
Ce dernier était aussi le chef d’orchestre de Radio-Canada le 20 avril 1984 à Montréal lors de la fameuse bataille du Vendredi saint.
« Ça ne finissait plus ! », s’est exclamé le réalisateur en repensant à cette soirée folle au Forum de Montréal.
Lors de sa longue carrière, Jacques Primeau a développé une belle relation avec les légendes du Canadien. «Un soir, j’ai pris de la bière avec Maurice Richard jusqu’à minuit! C’était tellement un bon monsieur.»
L’entrevue complète de Jacques Primeau avec Jean-Philippe Bertrand est disponible dans le lecteur ci-dessous :