Le Canadien de Montréal tentera de renouer avec le succès en accueillant les Flames de Calgary au Centre Bell, lundi soir, et voudra amorcer une semaine passablement chargée.
Les troupiers de l’entraîneur-chef Martin St-Louis ont quatre rencontres en six soirs d’ici le début d’une séquence à l’étranger cette semaine. Il disputera d’ailleurs ses trois dernières parties de l’année calendaire et espère reprendre de bonnes habitudes à la maison. Vaincu 4 à 2 par les Kings de Los Angeles, samedi, il présente un dossier de 6-7-0 devant ses partisans.
Voyez le point de presse de Martin St-Louis dans la vidéo ci-dessus.
La bonne nouvelle pour le Tricolore, c’est qu’il a obtenu du succès aux dépens des Flames dans l’histoire récente. En 2021-2022, il les a battus deux fois malgré une campagne moribonde et, le 1er décembre, une performance de 45 arrêts de Jake Allen lui a permis de quitter le Scotiabank Saddledome avec un gain de 2 à 1,
Du côté de Calgary, les hommes de Darryl Sutter essaieront de racheter une défaite de 5 à 4 en prolongation encaissée aux mains des Maple Leafs de Toronto, samedi.
Une pression lourde à prévoir
St-Louis misera sur le même groupe de joueurs que samedi. Peu importe ceux qui seront davantage utilisés et comment l’adversaire se comportera, le Canadien devra être prêt à temps. La première période face aux Kings a été pénible, Montréal accusant un retard de deux buts après 20 minutes. Les Flames risquent de leur faire payer autant tout moment de nonchalance et une performance de 45 arrêts de Jake Allen, comme ce fut le cas dans la victoire de 2 à 1 du 1er décembre à Calgary, ne représente pas une garantie.
«Ils jouent de manière simple. La rondelle va sur 200 pieds quand même assez vite. Leur échec-avant est lourd. Il faudra donc bien gérer la pression. Quand on a joué contre eux, on n’a pas eu la rondelle souvent et pour obtenir du succès, on aura à l’avoir beaucoup plus, a affirmé St-Louis en point de presse matinal. Si on dégage, il faut le faire à la bonne place et quand ils appliquent de la pression, on doit le faire avec la rondelle.»
-Jonathan Drouin, Mike Matheson, David Savard et Sean Monahan demeurent sur le carreau dans le camp montréalais