Le livre «Pierre Gervais: au cœur du vestiaire» écrit par le journaliste Mathias Brunet a eu l’effet d’un véritable tsunami, semant la «consternation dans le monde du hockey».
C’est le constat qui a été émis par le reporter de TVA Sports Marc-André Perreault en entrevue au balado La Dose. Perreault dit avoir été bombardé de messages d’individus œuvrant dans toutes les sphères du hockey.
«Les gens n’en reviennent tout simplement pas, a-t-il confié. On est au-delà du malaise. J’ai reçu des appels d’entraîneurs de différents niveaux, des textos de joueurs… On se dit : “À quoi a-t-il pu penser?”»
Toujours selon Perreault, le livre va inévitablement entacher la réputation qui était pourtant «immaculée» de Gervais. Et si ce dernier assume ses révélations en public, on raconte qu’il passe un mauvais quart d’heure derrière portes closes.
«Je peux te confirmer que les heures qui ont précédé le lancement du livre ont été très difficiles pour Pierre Gervais, peu importe ce qu’il va dire en public, a affirmé Perreault. Je ne suis pas sûr qu’il s’attendait à un tel tsunami.»
L’animateur Jean-Philippe Bertrand a ajouté son grain de sel, démontrant de l’empathie à l’égard de Gervais. Une empathie que partageait Marc-André Perreault.
«Ça me fait de la peine pour Pierre parce qu’il a travaillé pendant 35 ans dans l’organisation des Canadiens, a mentionné Bertrand. Il vient de se retirer, c’était le moment pour lui de profiter d’une retraite paisible. Et j’ai malheureusement l’impression que les prochains jours, les prochaines semaines et même les prochains mois vont être extrêmement difficiles pour lui sur le plan psychologique.»
Malheureusement, les dégâts sont faits, apparemment.
«Il y a une ligne qui a été franchie, a indiqué Perreault. Lundi, c’était le lancement au Centre Bell. Plein de joueurs des Canadiens devaient être là. Je peux te dire que jusqu’à très tard dans le lancement, aucun joueur du CH actuel n’était là. Est-ce que les joueurs étaient là avant? Je ne sais pas… »
«Il y a un ancien des Canadiens qui m’a dit que le côté sacré du vestiaire des Canadiens a été brisé et compromis à jamais», a renchéri Jean-Philippe Bertrand.