Par Elioth Salmon — Le 30 octobre 2022 à 21h40
Le running back a fait oublier l’absence d’Ezekiel Elliott.
Dallas Cowboys (6-2) – Chicago Bears (3-5) : 49-29
Ezekiel Elliott sur le flanc ? Aucun souci pour les Cowboys. Son remplaçant, Tony Pollard (14 courses, 131 yards, 3 TD), a sorti une performance extraordinaire pour permettre aux siens de s’imposer très largement dans une rencontre très offensive. Trois touchdowns en un match pour un coureur de Dallas, cela ne s’était plus vu depuis Joseph Randle en 2015. C’est simple, le running back semblait inarrêtable, et la défense des Bears a souffert dans son ensemble, encaissant 49 points, un total qu’une défense de Chicago n’avait plus encaissé depuis 2014, et une défaite 55-14 contre les Packers.
Dallas, dès l’entame de match, a pris les devants grâce à deux touchdowns coup sur coup, un à la course et un à la passe, d’un Dak Prescott (21/27, 250 yards, 2 TD, 1 INT, 1 TD à la course) efficace et propre. Que cela soit dans les airs ou à la passe, Kellen Moore et son attaque ont soigneusement découpé la défense des Bears. Seul ombre au tableau, l’interception de Dak Prescott par Eddie Jackson à la fin du deuxième quart-temps, qui aurait pu relancer le match de Chicago alors que l’écart n’était pas encore fait. Heureusement pour les Cowboys, sans conséquences.
Tony Pollard, Tony Pollard, TONY POLLARD 🏈🏈🏈#CHIvsDAL #DallasCowboys
🎥 @NFL pic.twitter.com/QfyU7m6Qhv
— TDActu.com – Actu NFL 🏈 (@TDActu) October 30, 2022
En face, Justin Fields (17/23, 151 yards, 2 TD, 60 yards et 1 TD à la course) a confirmé sa bonne période aux manettes d’une attaque des Bears elle aussi en réussite. Le jeune quarterback a brillé dans un registre qui lui est propre, alternant les lancés courts, les handoffs et les courses avec brio. Dans l’ensemble, le jeu au sol des Bears a donné du fil à retordre à Dallas, notamment à cause d’un Khalil Herbert (16 courses, 99 yards, 1 TD) très efficace. David Montgomery a été moins en vue, ou du moins pas pour les bonnes raisons, étant coupable d’un fumble sur un plaquage de Leighton Vander Esch, récupéré par Micah Parsons qui a filé vers la end zone pour un touchdown défensif.
La défense des Bears n’est jamais arrivée
Si les deux attaques ont été à la fête, la véritable différence a été de l’autre côté du ballon. Certes, la défense des Cowboys, malgré un touchdown défensif, ne s’est pas montrée au niveau qui est le sien depuis le début de la saison, mais elle a su limiter la casse, notamment grâce à une pression sur le quarterback de tous les instants. Avec quatre sacks et sept plaquages pour perte, l’escouade a été solide, sans plus.
Beaucoup plus, en tout cas, que la défense des Bears, qui s’est fait brutaliser durant toute la rencontre. 49 points, 442 yards, le tout sur des drives en plus relativement courts, l’attaque des Cowboys ayant tenu le ballon à peine 24 minutes sur les 60 que compte un match. Est-ce le récent départ de Robert Quinn pour Philadelphie qui a mis un coup au moral de cette défense, ou juste une mauvaise rencontre ? Car si cette escouade, depuis le début de la saison, semblait être une raison d’espérer dans l’Illinois, ce match remet en question tout ce qui a été fait depuis plusieurs rencontres.
Cette victoire fait donc du bien aux Cowboys dans la course aux playoffs et à une place en wild card, tant le titre de division semble s’éloigner au regard du niveau affiché par les Eagles. La semaine de repos va tout de même permettre aux Cowboys de souffler et de voir le retour d’Ezekiel Elliott, même si, après une performance comme celle-là, sa place de titulaire pourrait (devrait) être remise en cause. Les Bears, eux continuent de s’enfoncer dans le fond de la NFC Nord. Réaction attendue contre les Dolphins, dimanche prochain.