Le Canadien de Montréal croupit au dernier rang de la Ligue nationale de hockey (LNH) pour le rendement de son attaque massive et celle-ci constitue un problème depuis quelques années déjà.
En consultant plus profondément le site du circuit Bettman, il est possible de constater qu’à partir de la campagne 2018-2019, le Tricolore a offert la pire performance en avantage numérique de toute la LNH avec un pourcentage d’efficacité de 15,3 %. Il représente la seule formation ayant été incapable de franchir la barre des 16 %, la 31e équipe à ce chapitre (les Red Wings de Detroit) se trouvant à 16,0 % exactement.
Ce pauvre rendement est bien loin de l’excellence de Connor McDavid et des Oilers d’Edmonton, premiers à 26,6 %. La moitié des 32 clubs de la ligue ont atteint le cap du 20 % dans cette période précise.
Jusqu’à maintenant, le Canadien continue sa séquence médiocre avec un homme en plus en vertu d’un pourcentage de 14,0 %, ce qui lui vaut le 32e rang derrière les Predators de Nashville (14,4 %). Encore une fois, les Oilers dominent à 31,9 %.
La dernière saison n’a pas été glorieuse non plus pour le Bleu-Blanc-Rouge, qui a pris le 31e échelon pour son unité de supériorité numérique avec un pourcentage de 13,7 %, tout juste devant les Flyers de Philadelphie à 12,6%.
Les années antérieures n’ont guère été plus reluisantes dans cette facette du jeu à Montréal. En 2018-2019, l’équipe a fini avant-dernière à 13,3 %, ce qui ne l’a pas empêchée d’amasser 96 points au classement. Le calendrier 2019-2020, écourté par la pandémie, a été un peu plus favorable à la Sainte-Flanelle, 22e grâce à un pourcentage de 17,7 %. Puis, lors de la saison 2020-2021, pendant laquelle le club a évolué au sein d’une section canadienne, il a terminé 17e à 19,2 %.
Par ailleurs, il faut remonter à 2017-2018 pour retracer la dernière fois où le Canadien (21,2 %) a conclu au-dessus des 20 %.
