Les Canucks de Vancouver ont livré une autre performance misérable dans une défaite de 5 à 1 aux mains des Blues de St. Louis, lundi, au grand dam de leurs partisans insatisfaits et de leur capitaine Bo Horvat.
Conspués par leur public au Rogers Arena, les joueurs de l’entraîneur-chef Bruce Boudreau n’ont pas aidé leur cause, eux qui ont gagné seulement cinq de leurs 15 parties à domicile cette saison.
Déjà, les spéculations entourant quelques hockeyeurs, incluant Horvat, vont bon train, puisque la campagne du club de la Colombie-Britannique est peu édifiante jusqu’ici. Vancouver se trouve dans un cul-de-sac avec une fiche inférieure à la barre de ,500, ce qui risque de lui valoir une exclusion des séries éliminatoires.
Cependant, au-delà du classement, les Canucks devraient s’assurer minimalement d’offrir un bon spectacle à la foule locale qui paie le gros prix pour les voir à l’œuvre. Au grand désarroi de leur capitaine, il y a eu trop de mauvaises soirées à la maison.
«Je commence à manquer de mots. Évidemment, ce fut un autre effort insuffisant de notre part et voilà le résultat, a-t-il déploré, tel que rapporté par le réseau TSN. Nous constituons une formation complètement différente à l’étranger. Je ne sais pas si nous poussons trop fort pour éviter d’être hués dans notre édifice chaque soir. On semble se casser la tête un peu trop et ça donne ce type de match.»
«Nous sommes fatigués de laisser tomber nos partisans.»
Pour Boudreau, le problème réside possiblement entre les deux oreilles. «C’est un peu le jour de la marmotte. Nous formons un groupe fragile et quand l’adversaire marque rapidement deux ou trois buts d’affilée, on se dit qu’on retourne dans une spirale négative», a-t-il dit.
Du temps pour se reprendre
Ainsi, les Canucks continuent de donner raison à certains qui s’attendent à un ménage des effectifs dans les prochains mois. Samedi, le journaliste du réseau Sportsnet Elliotte Friedman a mentionné qu’Elias Pettersson représentait à peu près le seul intouchable de l’équipe. Celle-ci donne peu de raisons aux dirigeants de lui faire confiance, surtout que les séries s’éloignent de plus en plus.
Horvat et ses coéquipiers auront une nouvelle occasion de rebondir à domicile quand le Kraken de Seattle débarquera sur leur patinoire, jeudi.