Comme chaque année, Touchdown Actu vous propose une série d’articles pour tout savoir du Super Bowl. Du stade aux oppositions en passant par les coachs ou les clés du match, vous saurez tout sur l’évènement football américain de l’année.
Cap sur la Pennsylvanie pour nous plonger dans les aventures des Eagles de Philadelphie, représentant de la conférence NFC cette année.
Quelques chiffres
90 saisons entre 1933 et 2022.
NFL, Eastern Division (1933-1949) – NFL, American Conference (1950-1952) – NFL, Eastern Conference (1953-1966) – NFL, Eastern Conference, Capitol Division (1967-1969) – NFL, Conférence NFC, Division Est (depuis 1970)
Record : 613 victoires – 630 défaites – 27 nuls.
Playoffs : 25 apparitions, 20 victoires – 21 défaites.
Super Bowl : 1 victoire (2018) en 3 participations (1981, 2005, 2018).
Titres NFL (avant 1966) : 1948, 1949, 1690
Titres de division : 18 (1947, 1948, 1949, 1960, 1980, 1988, 2001, 2002, 2003, 2004, 2006, 2010, 2013, 2017,2003, 2017, 2019, 2022).
Leader à la passe : Donovan McNabb (148 matchs, 2801/4746, 32 873 yards, 216 touchdowns, 100 interceptions).
Leader à la course : LeSean McCoy (90 matchs, 1461 courses, 6792 yards, 44 touchdowns).
Leader à la réception : Harold Carmichael (180 matchs, 589 réceptions, 8978 yards, 79 touchdowns).
Un peu d’histoire
Reprise, fusion et Draft
À la grande différence de beaucoup d’équipes, les Eagles ne sont pas une création originale. Il sont les successeurs de la précédente équipe de Philadelphie, les Frankford Yellow Jackets, pourtant vainqueurs du championnat NFL de 1926. En 1932, contre la modique somme de 2 500 dollars, la ligue cède la propriété des Yellow Jackets, qui ont déposé le bilan un an plus tôt, au futur commissaire de la ligue Bert Bell et à son partenaire Lud Wray. Le nom de Philadelphia Eagles est officialisé la même année,
Pour leur premier match, les Eagles subissent une cuisante défaite 56 à 0 face à leurs rivaux de toujours, les New-York Giants, ce qui constitue un parfait exemple des difficultés à venir. Car la franchise de Philadelphie n’alignera jamais plus de 3 victoires en une saison jusqu’en 1943, année au cours de laquelle son effectif fusionne avec celui des Pittsburgh Steelers pour former l’équipe des « Phil-Pit’Steagles ». C’est le départ de nombreux joueurs de chaque équipe à la guerre qui a forcé les deux équipes à s’associer l’espace d’une saison.
Motivé par la faiblesse relative de son effectif, Bell propose d’intégrer en 1935 un système révolutionnaire permettant aux équipes les plus faibles de se renforcer via le recrutement des meilleurs joueurs universitaires. La Draft NFL vient officiellement de naître ! Les Eagles obtiennent le tout premier choix de l’histoire en 1936 et s’attachent les services du running-back Jay Berwanger, également détenteur du tout premier Heisman Trophy décerné. Paradoxalement, Berwanger ne portera jamais le maillot de Philadelphie puisqu’il est échangé aux Chicago Bears et ne jouera aucun match au niveau professionnel.
L’équipe obtient sa première fiche positive (5-4-1) en 1943, année de la fusion, et pourtant point de départ de l’âge d’or des Eagles, qui s’étend jusqu’en 1949. Durant cette période, la franchise de Philadelphie ne signe aucune fiche négative, se qualifie à 3 reprises pour la finale du championnat NFL – ancêtre du Super Bowl – pour une victoire en 1948 face aux Chicago Cardinals (7-0) et en 1949 contre les Los Angeles Rams (14-0).
La finale de 1948, jouée en plein mois de décembre à Philadephie, s’est hissée en 2008 à la 6ème position du classement NFL des pires conditions météorologiques observées pour un match de football. En raison du blizzard qui souffle sur la ville, les arbitres doivent estimer les distances parcourues et l’emplacement des lignes de terrain, encourageant le fait qu’aucun point ne sera marqué avant la fin du 4ème quart-temps. Avec un peu moins de 2 minutes au compteur, la défense des Eagles récupère le cuir sur la ligne des 7 yards adverse, permettant au running-back Steve Van Burren d’inscrire les seuls points de la rencontre et de sceller le premier sacre de la franchise.
Battre Lombardi, courir après le Lombardi
Malgré de bons résultats dans les années 50, les Eagles sont absents des playoffs jusqu’en 1960, date à laquelle ils remportent leur troisième et dernier NFL Championship contre les Green Bay Packers, sur un score de 17 à 13. Pour la petite anecdote, il s’agit là du seul match de playoffs perdu par Vince Lombardi, une défaite qu’il doit en partie à Chuck Bednarik, qui a ajourné la remontée des Packers sur la dernière action du match en plaquant le fullback Jim Taylor à 10 Yards de la ligne d’en-but. La légende veut que Bednarik ait maintenu son vis-à-vis au sol plusieurs secondes, ne « l’autorisant » à se relever qu’au coup de sifflet final.
Une joie de courte durée puisque les Eagles chutent lourdement dès 1962 en signant une fiche de 3 victoires pour 10 défaites et, malgré un sursaut d’orgueil en 1966 (9-5) et 1974 (7-7), ils ne reviennent sur le devant de la scène qu’en 1978, année du « Miracle At The Meadowlands« , l’un des épisodes les plus appréciés des fans de Philadelphie. Au cours de ce match de saison régulière, les Eagles s’imposent sur un fumble retourné pour un touchdown dans les dernières secondes, alors que les Giants n’avaient plus qu’à manger l’horloge.
Qualifiés pour les playoffs, il leur faut néanmoins attendre 1979 pour passer l’épreuve des wildcards, puis 1980 pour avancer jusqu’au Super Bowl XV, perdu sur un score de 27 à 10 contre les Oakland Raiders.
Arrivé en 1986 à la tête d’une équipe qui aligne notamment Reggie White et Randall Cunningham, Buddy Ryan atteint les playoffs à 3 reprises lors de ses 4 dernières saisons. Il perd pourtant sa place en 1992 du fait de son incapacité à gagner le moindre match de playoff malgré le potentiel exceptionnel de son équipe. Non-content de disposer d’une défensive de haut-niveau, le « Gang-Green », dont les Redskins ont fait les frais en 1990 lors du « Body Bag Game« , les Eagles disposent de joueurs aussi talentueux que le tight-end Keith Jackson ou le running-back Keith Byars en attaque.
Andy Reid et Donovan McNabb, si près, si loin
Jeffrey Lurie devient propriétaire de l’équipe en 1994 pour 195 millions de dollars. Une opération rentable pour le président de la Chestnut Hill Productions, puisque la valeur des Eagles dépasse aujourd’hui les 2 milliards de dollars selon les estimations du magazine Forbes. Pour ce qui est des décisions sportives, il faut attendre le recrutement d’Andy Reid au poste de coach principal et la Draft de Donovan McNabb en 1999 pour assister au retour d’une équipe dominante à Philadelphie. Le quarterback est sifflé au moment de sa sélection. Pourtant, son arrivée est un tournant.
Les Eagles signent leur retour en playoffs dès le début des années 2000 et se qualifient à 4 reprises pour le NFC Championship Game en l’espace de 4 saisons (de 2001 à 2005). Il ne s’imposent toutefois qu’à leur dernière tentative, en route pour une place au Super Bowl qui les oppose aux New England Patriots, vainqueurs de la précédente édition. Les trois Interceptions concédées par Donovan McNabb, le fumble forcé par Randall Gay sur L.J Smith ainsi qu’une gestion hasardeuse de la montre dans le dernier quart-temps ne permettent pas aux Eagles d’en sortir vainqueur. Au coup de sifflet final, les Patriots s’imposent 24 à 21, malgré un Terrell Owens (9 rec, 122 yards) monstrueux sur une jambe cassée !
Le fabuleux receveur, brouillé avec son quarterback, s’en va dès la saison suivante. La brouille reste profonde, tout comme les histoires autour de ce Super Bowl perdu. Plusieurs joueurs de Philadelphie, dont Owens, assurent par exemple que McNabb, pas assez en forme, aurait vomi dans le dernier quart-temps. Le lanceur nie fermement.
A la clôture de la saison 2009, les Eagles participent à leur cinquième finale NFC sous la direction d’Andy Reid, un an après avoir fêté leur cinquième sacre en NFC Est sur la même période. Après le départ de McNabb, la franchise se tourne vers Kevin Kolb. Mais c’est Michael Vick que renaît lors de la saison 2010 après une blessure de Kolb. Avec une victoire sur les Giants obtenue sur un retour de punt à la dernière seconde – le « Miracle at the New Meadowlands » – les Eagles sécurisent leur domination de la NFC Est sur les Giants et filent en playoffs pour la troisième fois depuis 2007. Dominés par les futurs champions, les Green Bay Packers, l’équipe échoue encore dans sa quête de titre…
En 2011, la direction frappe fort avec un recrutement étoilé : Dominique Rodgers-Cromartie, Nnamdi Asomugha et Ronnie Brown… Les attentes autour de la « Dream Team » vantée par le quarterback Vince Young sont énormes. Mais c’est un flop. Huit victoires seulement et pas de playoffs. Même chose en 2012. Et l’ère Andy Reid s’achève sur beaucoup de bons résultats, mais sans titre.
De l’échec Chip Kelly à la consécration au Super Bowl
En 2013, le changement de style est total. L’ambiance triple steak de Reid laisse la place aux milk-shakes protéinés de Chip Kelly. On promet à Philadelphie une attaque révolutionnaire. Le démarrage est prometteur en terme de rythme, mais la ville a surtout droit à une surprise. Suite à une blessure de Michael Vick, Nick Foles prend les commandes de l’attaque. Il termine la saison avec 27 touchdowns pour seulement 2 interceptions ! De quoi terminer la saison avec une évaluation hallucinante de 119,0, la troisième meilleure marque de l’histoire de la ligue. Avec 10 victoires, Foles et son équipe vont en playoffs, mais ils s’inclinent au premier tour. La saison suivante, 10 nouvelles victoires ne suffisent pas à atteindre les playoffs. Doté des pleins pouvoirs en 2015, Kelly fait le ménage ! LeSean McCoy prend la porte, Trent Cole et DeSean Jackson aussi. Nick Foles est envoyé à Saint Louis contre Sam Bradford. DeMarco Murray ou Byron Maxwell arrivent aussi.
Le résultat est un échec. La saison commence par deux défaites, avec des prestations ratées des petits nouveaux. À un match de la fin de la saison, Kelly est débarqué. Fin d’une drôle de période, marquée par un bilan statistique positif mais une ambiance dégradée en interne. C’est dans ce drôle de climat que Doug Pederson débarque. Coordinateur offensif des Chiefs, il est un disciple d’Andy Reid, avec lequel il a déjà travaillé à Philadelphie. Il connait la maison et va rapporter de la sérénité.
Quelques mois après l’embauche de Pederson, les Eagles réussissent un coup décisif. Un énorme échange leur rapporte le second choix de la Draft. Ils sélectionne Carson Wentz. Le garçon a le physique et le bras, mais il vient d’une fac de deuxième division. Le public ne restera pas perplexe longtemps. Les trois premiers matchs sont gagnés, avec cinq touchdowns et aucune interception pour Wentz. Une nouvelle ère est née. Sept victoires pour le rookie, mais une dynamique est lancée. Elle se confirme en 2017, avec un début de saison tonitruant. Wentz épate, esquive, court, lance et gagne. Avec un effectif remanié, assaini mais surtout heureux, les Eagles planent sur la NFC.
La tuile ? Wentz se déchire le ligament croisé antérieur mi-décembre. Philadelphie devient outsider. Un leader qui ne fait plus peur. Drôle de clin d’oeil au passé, Nick Foles reprend les commandes. Et à la surprise générale, il ne craque pas en playoffs. Mieux, il retrouve ses meilleures sensations en finale NFC pour écraser les Vikings. Et pour sa 3e participation au Super Bowl, Philadelphie décroche enfin le Graal. Outsiders face aux imbattables Patriots, les Eagles jouent sans complexe dans un match où les défenses ont brillé par leur absence. 1151 yards au total pour une victoire 41 à 33, avec un Foles en mode MVP. Il était également à la conclusion d’une action qui est désormais inscrit dans la légende : le Philly Special ! Quelques secondes avant la pause, les Eagles tentent une 4e tentative à 5 yards à parcourir pour marquer. Le quarterback fait semblant de donner ses ordres, le snap part dans les mains de Corey Clement, qui transmet à Trey Burton, qui lance le ballon à Foles dans la end-zone. Touchdown Eagles !
Nick Foles turns 34 today!
In Super Bowl LII, he gave us one of the greatest plays in #NFL history: the Philly Special.
🎥: @Eagles | #FlyEaglesFly pic.twitter.com/QVlro0Owtj
— NBC Sports (@NBCSports) January 20, 2023
La défense du titre n’a pas été de tout repos, avec un début de saison chaotique (4 victoires, 4 défaites avant la semaine de repos). Pour ne pas arranger les choses, Wentz s’est une nouvelle fois blessé. Heureusement, Philadelphie a encore pu compter sur son remplaçant de luxe pour redresser la barre. Trois victoires pour terminer la saison régulière, et les revoilà en playoffs. En wild card, le field goal raté de Cody Parkey (le ballon a touché le poteau puis la barre transversale avant de sortir) a envoyé Philadelphie au second tour (victoire 16-15) contre la Nouvelle Orleans où l’aventure s’est achevée malgré une avance de 14 points dans le 1er quart-temps dominé (défaite 20-14).
Pendant l’intersaison, Nick Foles a quitté le navire pour rejoindre Jacksonville. Si l’équipe s’est adjugée la division (9 victoires, 7 défaites) avec un Carson Wentz en bonne santé, cela n’a pas été le cas du reste de l’effectif, décimé par les blessures cette année-là. Et la malchance a fini par rattraper le quarterback. Sa 1re titularisation en playoffs a tourné court. À peine un quart-temps, juste le temps de recevoir un choc à la tête synonyme de commotion cérébrale. Les espoirs des verts aussi, sortis dès le 1er tour par les Seahawks (défaite 17-9). La chute a été encore plus rude en 2020. L’effectif a connu plusieurs changements notables dont l’arrivée de Jalen Hurts (sélectionné de manière controversée au 2e tour de la draft), et sur le terrain, la magie des dernières saisons avait disparu. Le bilan désastreux (4 victoires, 11 défaites, 1 nul), les problèmes de blessures à répétitions et la méforme de Wentz ont poussé la franchise à se séparer de leur entraîneur en chef (remercié le 11 janvier 2021) et quarterback (échangé aux Colts contre un 3e tour de draft 2021 et un 2e tour conditionnel 2022).
La saison 2021 a marqué le début d’une nouvelle ère avec Hurts dans le rôle de titulaire et Nick Sirianni sous le casque d’entraîneur en chef. Les débuts ont été difficiles (3 victoires, 6 défaites), mais les Eagles ont fini par décrocher une qualification en playoffs (la 4e en 5 ans) en changeant leurs plans de jeu en attaque. Un passage qui s’est terminé dès le tour de Wild Card (défaite 31-15 face aux Buccaneers), mais qui a cimenté les fondations de leur retour au 1er plan. Cette saison a été celle de la confirmation. Attendue au tournant après un recrutement solide et agressif, Philadelphie n’a pas déçu. Meilleur bilan NFL (14 victoires, 3 défaites) au terme de la saison régulière, les Eagles n’ont fait qu’une bouchée de leurs adversaires en playoffs devant leur bouillant public (victoire 38-7 contre les Giants, puis 31-7 contre les 49ers) pour se hisser au Super Bowl. À Glendale, contre les Chiefs de l’ancienne gloire locale Andy Reid, ils tenteront de décrocher leur 2e bague en 5 ans. Un match qui rentrera dans l’histoire. Pour la première fois, deux frères – Jason (centre des Eagles) et Travis Kelce (tight end des Chiefs) – seront face à face et se disputeront la bague.
Pourquoi les Eagles ?
Lorsque Bert Bell et Lud Wray ont acheté les Frankford Yellowjackets, en faillite (1933), le pays avait du mal à se remettre de la Grande Dépression. Le nouveau président Franklin D. Roosevelt avait introduit son programme « New Deal » par le biais de la National Recovery Administration, dont le symbole était un aigle bleu. Comme Bell espérait que sa franchise se dirigeait également vers une nouvelle donne, il a choisi les Eagles comme nom d’équipe.
Les glorieux anciens
Hall of famers : Alex Wojciechowicz (C, DT, 1946-1950), Art Monk (1995), Bert Bell (propriétaire, 1933-1940), Bill Hewitt (FB, 1937-1939, 1943), Bob « Boomer » Brown (OT, 1964-1968), Brian Dawkins (S, 1996-2008), Bud Grant (WR, DE, 1951-1952), Chuck Bednarik (C, LB, 1949-1962), Bert Bell, Bob Brown (OT, 1964-1968), Claude Humphrey (1979-1981), Cris Carter (WR, 1987-1989), Dick Vermeil (HC, 1976-1982), Earle « Greasy » Neale (HC, 1941-50), Emmitt Thomas (DC, 1995-1998), Harold Carmichael (WR, 1971-1983), James Lofton (WR, 1993), Jim Ringo (C, 1964-67), Mike Ditka (TE, 1967-1968), Mike McCormack (HC, 1973-75), Norm Van Brocklin (QB, 1958-1960), Ollie Matson (RB, 1964-1966), Pete Pihos (TE, DE, 1947-1955), Reggie White (DE, 1985-1992), Richard Dent (DE, 1997), Sonny Jurgensen (QB, 1957-1963), Steve Van Buren (RB, 1944-1951), Terrell Owens (WR, 2004-2005), Tommy McDonald (WR, 1957-1963), Wayne Millner (assistant coach, 1951).
Numéros retirés : 5 – Donovan McNabb (QB, 1999-2009), 15 – Steve Van Buren (RB, 1944-1951), 20 – Brian Dawkins (S, 1996-2008), 40 – Tom Brookshier (CB, 1953-1961), 44 – Pete Retzlaff (RB, WR, TE, 1956-1966), 60 – Chuck Bednarik (C, LB, 1949-1962), 70– Al Wistert (OT, 1943-1951), 92 – Reggie White (DE, 1985-1992), 99 – Jerome Brown (DT, 1987-1991).
Récompenses individuelles :
Coach de l’année : Buck Shaw (1960), Ray Rhodes (1995), Andy Reid (2002),
Rookie offensif de l’année : –
Rookie défensif de l’année : –
Joueur défensif de l’année : Reggie White (DE, 1987)
Joueur offensif de l’année : –
MVP du Pro Bowl : Chuck Bednarik (LB, 1954), Floyd Peters (DT, 1967), Reggie White (DT, 1987), Randall Cunningham (QB, 1989), Nick Foles (QB, 2014)
MVP : Norm Van Brocklin (QB, 1960)
MVP du Super Bowl : Nick Foles (QB, 2018)
All-star Team : retrouvez une sélection des 53 meilleurs joueurs de l’équipe en cliquant sur ce lien.
Stades : Baker Bowl (1933-1935), Philadelphia Municipal Stadium (1936-1939, 1941), Shibe Park (1940, 1942-1957), Franklin Field (1958-1970), Veterans Stadium (1971-2002), Lincoln Financial Field (depuis 2003).
Histoire originale par Johan Devaux, publiée en 2011, actualisée par Alain Mattei en 2018 et Sébastien Poloméni en 2023.