L’excellent début de saison des Stars de Dallas peut permettre aux membres de cette formation de rêver.
En entrevue avec Jean-Charles Lajoie, mercredi, Alain Nasreddine n’a pas caché que son équipe visait les grands honneurs.
«Depuis le début de la saison, nous sommes contents de notre dossier et de la manière qu’on joue. Notre but ultime, pour nous, c’est la coupe Stanley. Il faut donner le crédit aux recruteurs qui ont été capables d’aller chercher des joueurs comme Jason Robertson, Roope Hintz, Miro Heiskanen et Jake Oettinger. Ça permet d’avoir du succès à long terme. Dans le court terme, on vise les séries et la coupe Stanley.»
Si les Stars connaissent autant de succès, c’est notamment en raison des brillantes prestations de Jason Robertson. Ce dernier a récolté 23 buts et 41 points en 26 matchs depuis le début de la campagne.
«C’est drôle à dire, mais même pour un entraîneur qui le dirige à chaque jour, c’est difficile à expliquer. Ce n’est pas le gars le plus rapide, ce n’est pas le gars le plus puissant, ce n’est pas lui qui a le meilleur lancer, mais il un flair pour trouver les opportunités. Quand il a une chance, ça ne lui en prend pas beaucoup pour que ce soit dans le fond du filet. Ce n’est pas juste de la chance ou du talent, il met beaucoup de temps à travailler. À chaque pratique, il est le dernier à sortir de la patinoire.»
Nasreddine ne s’en cache pas. Quand il voit ce qui se passe avec son ancienne formation, les Devils du New Jersey, il ressent un certain pincement au coeur.
«Je suis content pour certaines personnes qui sont dans l’organisation. Est-ce que c’est un pincement au coeur? Oui. Est-ce que j’ai mangé le pain noir? Oui, mais à un moment donné, il faut que tu passes à autre chose. Si je m’étais retrouvé avec une autre équipe en reconstruction, peut-être que ça serait pire, mais je me concentre sur la situation dans laquelle je suis.»
L’entraîneur adjoint des Stars avoue qu’il file le parfait bonheur dans sa nouvelle organisation, lui qui a déménagé à Dallas à la suite de son départ du New Jersey.
«On a du succès, ici à Dallas. Je suis très heureux. J’ai une bonne relation de travail avec les entraîneurs avec qui je suis. Jim Nill est un directeur général fantastique. De mon côté, je ne peux vraiment pas me plaindre. Ça ne me donne absolument rien de souhaiter du mal à d’autres équipes.»
Voyez l’entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.