L’AVC subi par Kristopher Letang ébranle chez les Penguins.
En entrevue avec Jean-Charles Lajoie, lundi, Pierre-Olivier Joseph a avoué que la situation était difficile à vivre.
«Ce n’est jamais plaisant de voir un coéquipier tomber comme ça. Kris est tellement une bonne personne. On espère qu’il prend soin de sa santé. Dans des situations comme ça, je trouve ça important qu’il garde son intimité. En vivant chez lui, j’essaie de plus en plus de faire attention à ce que je dis. Ce genre de choses sont vraiment importantes à garder à la maison et à l’intérieur de la famille.»
Celui qui habite chez Letang soutient toutefois que tous les membres des Penguins s’unissent pour se rallier derrière le Québécois.
«Quand quelque chose comme ça arrive à un membre de ton équipe, les gars se supportent et veulent travailler un peu plus pour la personne concernée. Dans une organisation comme ça, où Kris est d’une ampleur extrême, c’est bien de voir les gars se rallier et travailler le plus fort possible pour combler le manque de ce joueur talentueux.»
Sur le plan personnel, Joseph est en train de s’établir dans le circuit Bettman, cette saison, lui qui a disputé 21 matchs avec la formation de Pittsburgh.
«Ça va de mieux en mieux. C’était le message au camp d’entraînement qu’on peut s’améliorer à chaque jour. Être avec des joueurs comme ça, on s’entend que ça aide aussi. Les gars n’y vont pas à moitié, quand c’est le temps de compétitionner, même dans les pratiques. Il y a tellement des bonnes personnes avec moi. C’est bien de voir que j’embarque de plus en plus dans le bateau.»
L’ancien des Voltigeurs de Drummondville admet aussi être épaté de côtoyer Sidney Crosby, Evgeni Malkin et Letang sur une base quotidienne.
«C’est fou à quel point ils ont la même mentalité par rapport à chaque match et dans les pratiques. Ils ont encore la mentalité des gagnants. Ça me fait capoter! Après autant de temps ensemble, de voir qu’ils veulent encore autant gagner, ça me donne un peu d’énergie en tant que coéquipier. Juste en les regardant, c’est comme ça que j’apprends.»
Voyez l’entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.