Par Alexandre Lauque — Le 4 décembre 2022 à 22h18
Le receveur rookie est en train de devenir incontournable pour les Packers.
Chicago Bears (3-9) – Green Bay Packers (5-8) : 19-28
Dominateur pendant une mi-temps, les Bears ont totalement arrêté de jouer au retour des vestiaires, laissant filer un avantage de 14 points. Abandonnant la course face à une des pires défenses de la ligue dans le domaine, ils ont ensuite commis trop d’erreurs remettant leurs adversaires dans la rencontre.
Une aubaine pour des Packers totalement à côté de la plaque pendant l’essentiel du match. Difficile de dire quelle escouade est la pire. La défense n’y ait plus, sur aucune ligne. Aucune pression sur le quarterback adverses, des plaquages manqués, des erreurs de concentration dans le secondary, tout le monde sous performe. L’attaque est incapable d’établir la course pendant 3 quart-temps, Aaron Jones est oublié, Aaron Rodgers (18/31, 182 yards, 1 TD) force du jeu long sans résultat. Mais réveillé en fin de match, les Packers ont fait le travail des deux côtés du ballon pour aller chercher un succès poussif mais qui leur permet de devenir l’équipe NFL avec le plus de victoire de l’Histoire.
Chicago appuie où ça fait mal
Avec 88 yards au sol au 1er quart-temps, les Bears ont repris la recette victorieuse utilisée par les Eagles la semaine dernière. Justin Fields et David Montgomery avancent au sol, et ça libère des espaces pour des receveurs qui font juste ce qu’il faut pour faire bouger les chaines. Le quarterback s’offre un solo dans la défense adeverse pour aller s’offrir un touchdown de 56 yards. Le premier quarterback de l’histoire a inscrire 3 touchdowns à la course de plus de 50 yards en une seule saison. David Montgomery aggrave le score au 2nd quart-temps donnant 14 points d’avance à Chicago.
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Christian Watson et AJ Dillon portent Green Bay
Mais à partir de là, les Bears oublient leur football et laissent les Packers revenir petit à petit dans le match. Sans être flamboyant, les visiteurs parviennent à réduire la marque juste avant la pause par l’intermédiaire du désormais inévitable Christian Watson. Après deux nouvelles possessions stériles au retour des vestiaires, Matt LaFleur sort de sa torpeur et propose des appels de jeux plus inspiré. On insiste au sol avec AJ Dillon qui fait bouger les chaines, et qui conclut de lui-même l’action. Le momentum a clairement changé de camp. Les Bears sont bloqué à 19 points et n’en bougent plus. Un field goal bloqué, une interception, des erreurs qui finissent de remettre l’adversaire en selle. Passé en tête grâce à Mason Crosby, les Packers vérouillent leur victoire par un nouveau touchdown du rookie Watson, cette fois ci sur une course extérieure pour 46 yards. La conversion à deux points qui suit parachève la remontée et entretient un mince espoir de playoffs pour les Packers.