À Dallas, Jason Robertson est surnommé «Robo». Il faut croire que quelqu’un chez les Stars a enclenché le pilote automatique sur l’attaquant de 23 ans puisque celui-ci est devenu une véritable machine en 2022-2023.
Le Californien a réalisé le troisième tour du chapeau de sa carrière jeudi soir, dans une victoire de 5 à 0 sur les Ducks d’Anaheim. Il a ainsi fait passer son total de buts cette saison à 22… en seulement 24 rencontres. Il mène évidemment la Ligue nationale de hockey à ce chapitre et est en route vers une production de 75 filets.
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«Parfois, tu le regardes et tu ris de savoir à quel point il est bon. C’est spécial et il continuera de le faire en vert et blanc pour longtemps. Je suis heureux qu’il ne fasse pas ça contre moi», a affirmé le gardien Jake Oettinger au «Dallas Morning News», quelques instants après le match.
Le jeune portier n’a pas non plus à rougir de sa performance, lui qui a effectué 31 arrêts pour blanchir les Ducks. Il s’agissait d’ailleurs de sa 50e victoire en carrière, et ce, en seulement 93 parties.
Pour en revenir à Robertson, le jeune homme produit à un rythme jamais vu à Dallas, mais aussi pour l’époque des North Stars du Minnesota. Il est sur une série de 17 matchs avec un point – séquence au cours de laquelle il a obtenu 20 buts et 12 mentions d’aide –, ce qui le tient à trois rencontres du record de franchise de Brian Bellows, en 1985-1986.
Irréprochable
Très humble par rapport à ses accomplissements récents, Robertson s’est réjoui pour les amateurs des Stars. L’équipe montre un excellent rendement sur la glace et occupe le premier rang de la section Centrale.
Rien pour griller les circuits de «Robo».
«C’est agréable, mais je ne fais que jouer au hockey, a-t-il indiqué. Évidemment, c’est bien de pouvoir le faire devant nos partisans à la maison parce que c’est excitant, et ils sont ceux qui viennent nous voir. Ils assistent à ces moments excitants, cette émotion, c’est génial pour eux.»
Aux anges, l’entraîneur-chef des Stars, Peter DeBoer, a été très généreux dans les compliments. Autant l’éthique de travail que les performances sur la patinoire de Robertson sont irréprochables.
«Tu t’habitues, et parfois il faut s’asseoir et songer au fait que tu assistes à quelque chose de spécial, a imagé le pilote. C’est incroyable. Ça semble si facile pour lui, et pourtant, c’est l’une des choses les plus difficiles à faire, de marquer dans cette ligne à ce niveau.»
L’ailier gauche tentera de poursuivre son excellente séquence dimanche quand le Wild du Minnesota visitera les Stars au American Airlines Center.