Nick Suzuki est parfait jusqu’ici en tirs de barrage et il peut remercier l’une de ses idoles : Pavel Datsyuk.
Vendredi à Chicago, le capitaine des Canadiens de Montréal a emprunté la feinte de la légende des Red Wings de Detroit pour déjouer Arvid Soderblom en fusillade. Le numéro 14 avait réussi cette manœuvre lors d’un lancer de punition aux dépens de Connor Ingram, des Coyotes de l’Arizona, le 20 octobre dernier.
Ci-dessus, voyez le point de presse de Nick Suzuki après l’entraînement de lundi.
«Il était un de mes joueurs préférés, c’est sûr, a-t-il révélé après l’entraînement de lundi au complexe de Brossard. J’adorais le voir jouer et regarder tous les jeux spectaculaires dans les matchs qu’il jouait. C’est un des grands et il s’offrait en spectacle.
«En tirs de barrage, ça fonctionné. Je vais continuer d’y travailler.»
Suzuki dit avoir aimé chaque facette du jeu de Datsyuk, qui a porté les couleurs des Red Wings de 2001 à 2016. Certains de ses coéquipiers ont affronté le Russe et ils ne tarissent pas d’éloges à son endroit.
«Ils me disent tous qu’il était incomparable. La façon dont il jouait, offensivement et défensivement, en faisait un des joueurs les plus difficiles à contrer. C’était un excellent modèle pour moi, plus jeune.»
Malgré tout, Suzuki n’entend pas être prévisible pour autant lorsqu’il sera lancé sur la glace pendant la fusillade.
«J’essaie d’avoir des tracés et des déplacements différents. Certains dans la ligue conservent la même feinte, mais les gardiens lisent les rapports d’éclaireurs. Tu dois avoir quelques tours différents dans ton sac.»
En date de lundi après-midi, Suzuki était premier dans la LNH chez les joueurs de centre avec un taux de réussite de 100% (trois en trois) en tirs de barrage, cette saison, dont deux filets décisifs.