Visiblement, le Kraken de Seattle ne s’ennuie pas de l’attaquant Shane Wright et continue de surprendre quantité d’observateurs cette saison.
Le club dirigé par l’entraîneur-chef Dave Hakstol a remporté ses cinq derniers rendez-vous et sa fiche de 13-5-3 lui vaut le deuxième rang de la section Pacifique. Il peut même aspirer à devancer les Golden Knights de Vegas, premiers avec quatre points d’avance, mais deux matchs disputés de plus.
Pendant que Wright poursuit son apprentissage dans la Ligue américaine de hockey, beaucoup de joueurs mettent l’épaule à la roue du côté de Seattle. Pas moins de 11 patineurs ont totalisé au moins 10 points depuis le début de la campagne, Andre Burakovsky dominant les siens avec sept buts et 14 mentions d’aide pour 21 points, trois de plus que Matty Beniers.
«Je n’aime pas les termes “trouver un moyen de gagner”. Nous avons bâti de belles victoires, c’est ce qui est à retenir. Notre équipe a confiance en elle, a rappelé Hakstol au site NHL.com. Nous avons besoin de tout le monde sur notre banc afin de jouer de la manière voulue, de patiner et de performer avec l’énergie requise.»
Au nombre des atouts sous la main de l’instructeur-chef, il y a l’attaquant Daniel Sprong qui a porté à 11 son total de points grâce à un but et une aide, dimanche. Pourtant, il a manqué des rencontres à la suite d’un problème de visa et de la décision d’Hakstol de le retrancher.
«C’est plus facile mentalement. Je n’ai plus à penser à si je jouerai ou non. Cependant, nous avons une équipe bonne et profonde. Chaque soir, des gars différents se lèvent, a-t-il évoqué au site du Kraken. Je pense que nous constituons un groupe tissé serré. Nous sommes tous heureux pour chaque gars et notre objectif est de gagner, peu importe ceux qui contribuent.»
Jones résiste
Devant la cage régulièrement, Martin Jones accomplit son boulot jusqu’à maintenant, même si ce n’est pas parfait. Il présente un taux d’efficacité de ,903, mais sa fiche de 11-4-2 est évidemment au-delà des attentes.
Et tout cela n’est pas le fruit du hasard.
«Quand vous bénéficiez d’arrêts au bon moment, ça nous donne la chance de prendre une bonne respiration dans le vestiaire et de revenir en force, a mentionné le pilote au sujet de Jones, qui a notamment excellé en fin de première période à Anaheim, dans un gain de 5 à 4 aux dépens des Ducks. Il y a également eu deux arrêts au troisième engagement lors duquel on a donné très peu d’occasions. Par contre, vous avez besoin de ces arrêts. Sinon, la soirée sera longue.»
Très solide à l’étranger en vertu de son dossier de 7-1-1, le Kraken visitera les Kings de Los Angeles, mardi.