La bande d’Alexander Ovechkin a plutôt la mine basse ces jours-ci, les Capitals de Washington flirtant avec le dernier rang de la section Métropolitaine et se trouvant au cœur d’une séquence de quatre défaites.
La formation de l’entraîneur-chef Peter Laviolette devance ainsi les Blue Jackets de Columbus, détenteurs de la cave de la division, par deux points et ceux-ci détiennent deux parties en main. L’absence d’éléments-clés comme Tom Wilson et Nicklas Backstrom, tous deux blessés, fait mal aux troupes. Ovechkin ne peut tout faire et il aura besoin d’aide : la bonne nouvelle, c’est que T.J. Oshie et Dmitry Orlov, qui ont respectivement raté 12 et sept joutes à cause de blessures au bas du corps, pourraient renouer avec l’action mercredi, à l’occasion de la visite des Flyers de Philadelphie.
Le club en aura certes besoin, car lorsqu’il inscrit deux buts ou moins dans un match, il présente un dossier de 0-9-2.
«Je ne pense pas qu’on s’est placé en bonne position pour marquer, a d’ailleurs dit Laviolette au site officiel de l’organisation après le plus récent échec des siens, samedi, un revers de 4 à 0 face à l’Avalanche du Colorado. Tout se déroulait en périphérie et non pas à l’intérieur de la zone payante; il faut accomplir un meilleur boulot à cet endroit. Et nous n’avons pas été à la hauteur pour composer avec l’adversité.»
Celle-ci se présente aux «Caps» sous diverses formes, notamment des pénalités écopées au mauvais moment. Des doubles infériorités numériques peuvent nuire à leurs chances, comme ce fut le cas en fin de semaine, et ils doivent en tirer des leçons.
«Je me connais et j’étais un peu découragé. J’essayais de donner de l’énergie à la partie; je crois que nous tous ici sommes ainsi, mais nous avons des problèmes à résoudre l’énigme. Et lorsque l’adversaire nous envahit tel un essaim, on tend à s’éparpiller», a évalué le défenseur Nick Jensen.
Ovechkin : du bon et du moins bon
À propos d’Ovechkin, il a enfilé l’aiguille neuf fois en 20 affrontements depuis le début de la campagne et il est à sept filets du meneur dans la Ligue nationale, Connor McDavid, des Oilers d’Edmonton. C’est particulièrement au plan défensif que la vedette en arrache. Son différentiel de -14 est le pire de son équipe. Pendant sa carrière, le Russe a parfois présenté un mauvais bilan dans cette colonne statistique : en 2013-2014, il a conclu à -35, tandis qu’en 2019-2020, il s’est contenté d’un dossier de -12.
Offensivement, le capitaine du club demeure une menace. Il a entre autres livré une performance de quatre points, dont deux buts, le 17 octobre contre les Canucks de Vancouver. Il a aussi totalisé trois points aux dépens des Blues de St. Louis, jeudi. Ses 789 buts le laissent au troisième rang de l’histoire de la ligue, à 12 de Gordie Howe, deuxième de tous les temps.