Pour Patrice Bergeron, le moment le plus enivrant n’était pas de réaliser qu’il venait d’inscrire son 1000e point dans la LNH, mais le fait de voir ses coéquipiers sauter sur la glace pour célébrer avec lui.
Quand Bergeron a participé au but de Brad Marchand face au Lightning avec 4 min 52 s à jouer au deuxième tiers lundi soir, il n’y a pas que ses partenaires sur la patinoire qui lui ont sauté dans les bras, mais l’équipe au grand complet.
Voilà qui démontre à quel point le capitaine des Bruins est un leader respecté et apprécié.
Ni les Bruins ni Bergeron n’ont répondu aux demandes d’entrevue du Journal, mais le Québécois a souligné après le match qu’il n’était pas près d’oublier la réaction de ses comparses.
« Je ne suis pas sûr de ce que ça signifie pour moi. Je ne me suis jamais arrêté pour y penser et mettre l’emphase là-dessus. Mon focus n’est jamais sur ce genre de choses, donc c’est difficile de trouver les mots. La partie la plus spéciale de ce moment, c’est de célébrer avec les gars », a-t-il dit, fidèle à son habitude de ne jamais rien ramener à lui.
Question que le tout soit encore plus spécial, c’est Marchand, son compagnon de trio depuis près de 12 ans, qui a touché la cible.
« Peu importe la façon dont ça arrive, c’est particulier, mais quand c’est avec un joueur avec lequel je joue depuis si longtemps, c’est encore mieux. Il a eu tellement un impact important sur l’équipe et sur ma carrière », a louangé Bergeron.
De bons mots de St-Louis
Bergeron est devenu le 94e joueur dans l’histoire de la LNH à atteindre ce symbolique plateau. Du lot, seulement quatre joueurs portaient l’uniforme des Bruins quand ils ont franchi cette marque, soit Raymond Bourque, Johnny Bucyk, Phil Esposito et Bergeron.
Il fait partie d’un groupe sélect de 18 Québécois à avoir réussi l’exploit, dont le plus récent était Martin St-Louis.
En matinée, le pilote du Canadien a d’ailleurs eu de bons mots à l’endroit de Bergeron.
« Ça représente la longévité, la constance, le talent, l’intelligence, la persévérance. C’est 1000 points. Tu as des blessures là-dedans. Tu n’as pas toujours joué à 100 %. Pour atteindre ces plateaux-là, tu as tellement de choses qui entrent en ligne de compte.
« Pour moi, que ce soit 1000 matchs ou 1000 points, ça veut dire que tu as eu une longue carrière. Je suis content pour lui. Il le mérite », a-t-il encensé.